Lexique

  • Accident du travail

    Un accident est considéré comme un « accident du travail », dès lors qu’il touche un salarié sur son lieu de travail ou lors d’un déplacement professionnel.
    Un accident de trajet – déplacement entre le domicile et le lieu de travail, et inversement – est également assimilé à un accident du travail.

  • Activité physique

    L’activité physique regroupe tous les mouvements de la vie quotidienne :

    • lors des activités professionnelles ;
    • dans le cadre domestique et la vie courante (repassage, bricolage, marche, etc.) ;
    • pendant les loisirs (jeu avec les enfants, etc.) ;
    • lors des activités sportives.

    Pour rester en bonne santé, il est recommandé d’effectuer 30 minutes d’activité physique par jour.

  • Addiction

    L’addiction correspond à un comportement compulsif, répétitif et irrépressible. Il s’agit d’une dépendance de nature variée qui se rapporte aussi bien à des conduites (telles que le jeu) qu’à certains produits (tabac, alcool, médicaments, drogues…).
    62 % des DRH ont déjà été confrontés à un problème d’alcool dans leur entreprise, 14 % à un usage de cannabis, 2 % à d’autres drogues (enquête INPES/ANPAA, 2006).

  • Affection de longue durée (ALD)

    Une affection de longue durée (ALD) est une maladie qui nécessite un suivi et des soins prolongés et coûteux, pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie. Trente pathologies sont aujourd’hui reconnues comme telles et inscrites sur une liste (liste des ALD 30). Par exemple : le diabète, l’hypertension artérielle, la sclérose en plaques, les cancers, la maladie d’Alzheimer, etc.

  • Animateur sécurité

    L’animateur sécurité – aussi connu sous le nom de préventeur – est un spécialiste de l’analyse des risques. Il participe à la définition, à la mise en œuvre et au suivi de la politique de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail. Il est chargé, entre autres :
    • d’évaluer les risques et de formaliser le document unique ;
    • de conseiller l’employeur et le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), dont il est membre de droit, à titre consultatif ;
    • de conduire des actions de prévention, en lien avec les acteurs internes et/ou externes concernés.

  • Arrêt de travail

    L’arrêt de travail est la cessation temporaire d’une activité professionnelle, pour raisons médicales. Il est prescrit par un médecin et dure le temps de l’incapacité du salarié à exercer ses missions habituelles.
    L’arrêt de travail ouvre droit, sous certaines conditions, à des indemnités journalières versées par l’assurance maladie et l’employeur. À la fin de l’arrêt de travail, le salarié reprend son poste.

  • Assertivité

    L’assertivité est la capacité à exprimer clairement ce que l’on pense et ce que l’on ressent, et à défendre ses droits, tout en prenant en compte ce que l’autre dit, pense et ressent. Dans l’entreprise, cette attitude contribue à diminuer les situations conflictuelles, le stress négatif et renforce la motivation.

  • Burn-out

    Le burn-out est un état d’épuisement général – à la fois physique, psychologique et émotionnel – principalement dû à un stress répétitif et prolongé. La personne touchée par ce syndrome n’arrive plus à faire face et à s’adapter aux situations quotidiennes. Consulter un médecin rapidement permet d’éviter une dépression.

  • Caisse nationale de l’Assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS)

    La CNAMTS est un établissement public administratif, placé sous la double tutelle du ministère chargé de la Sécurité sociale et du ministère de l’Économie et des Finances.
    Elle assure, pour les travailleurs salariés (et leurs ayants droit), le financement des assurances maladie, maternité, invalidité, décès, accident du travail et maladie professionnelle.
    Elle définit, pour cela, les politiques de gestion du risque au niveau national, les grandes orientations de l’assurance maladie et les programmes de prévention de la maladie. Elle finance, par ailleurs, l’action sanitaire et sociale. Elle délègue la mise en œuvre au réseau des caisses primaires d’Assurance maladie (CPAM).

  • Caisse primaire d’Assurance maladie (CPAM)

    Organismes de droit privé, les caisses primaires d’Assurance maladie (CPAM) exercent une mission de service public pour le compte de la CNAMTS.
    Présentes dans chaque département, les CPAM gèrent les droits à l’Assurance maladie des assurés sociaux. Elles sont chargées de leur verser les prestations : maladie, maternité, invalidité, décès, accident du travail et maladie professionnelle. Elles mènent également des actions de prévention et de promotion de la santé.

  • Capital santé

    La santé est aujourd’hui perçue comme un capital : c’est-à-dire un ensemble de ressources qui évoluent tout au long de la vie. Ce capital provient, au départ, du patrimoine génétique de chaque individu. Celui-ci évolue ensuite en fonction des comportements et de l’hygiène de vie : le mode alimentaire, l’activité physique, les addictions éventuelles, etc. Plus les ressources sont préservées, plus les chances de rester longtemps en bonne santé sont élevées.

  • Chargé de prévention

    Le Chargé de prévention est, comme son nom l’indique, chargé de conseiller les entreprises en matière de prévention. Ses principales missions consistent à :
    • réaliser ou encadrer la réalisation d’un diagnostic détaillé des conditions de travail et des besoins en santé des salariés ;
    • proposer des pistes d’amélioration ;
    • accompagner les différents services de l’entreprise dans la mise en œuvre des solutions retenues ;
    • sélectionner et piloter les prestataires extérieurs…
    Il travaille au sein d’un cabinet de conseil ou d’une structure spécialisée dans la prévention.

  • Charte d’Ottawa

    La Charte d’Ottawa est l’un des textes fondateurs de la santé publique. C’est elle qui, pour la première fois, a élargi le concept de santé : désormais, ce n’est plus un simple « état sanitaire » des individus, mais bien une ressource de la vie, dépendante de certains environnements et comportements. Elle a également proposé une nouvelle définition de la promotion de la santé, qui consiste à donner aux populations les moyens de maîtriser et améliorer leur santé.
    Cette charte a été établie en 1986, lors de la première Conférence internationale pour la promotion de la santé. Encore aujourd’hui, ses recommandations concrètes sont toujours utilisées par les acteurs de la prévention et de la promotion de la santé.

  • Cohésion sociale

    La cohésion sociale se caractérise par l’adhésion et la contribution d’un groupe à un projet de société. Chacun des membres doit pouvoir, pour cela, s’y sentir responsable et s’y épanouir. Elle implique la santé, le bien-être… L’existence de buts communs rapproche les individus les uns des autres et renforcent leur attachement au groupe. Au sein de l’entreprise, le management joue un rôle essentiel dans cette cohésion.

  • Comité d’entreprise (CE)

    Le comité d’entreprise (CE) est une institution représentative du personnel, obligatoire dans toutes les entités de plus de 50 salariés. Il est composé du chef d’entreprise, d’une délégation du personnel et d’un représentant par organisation syndicale.
    Il intervient notamment dans les questions de santé et de sécurité au travail. Il assure et/ou contrôle également la mise en place d’activités sociales et culturelles au profit des salariés et/ou de leurs familles. Par exemple : les sports et loisirs, la restauration…

  • Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT)

    Le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) est un organisme représentatif du personnel. Il est chargé de :
    • prévenir les accidents du travail ;
    • veiller à l’application des règles de sécurité ;
    • contribuer à améliorer les conditions de travail.
    Pour cela, il analyse les risques professionnels et propose des actions de prévention. Il dispose également d’un droit d’alerte en cas de danger « grave et imminent ». Selon la direction générale du travail, un danger est considéré comme tel quand il est susceptible d’entraîner, dans un bref délai, la mort ou une incapacité prolongée ou permanente.
    Le CHSCT est obligatoire dans toutes les entreprises de plus de 50 salariés.

  • Déterminants de santé

    On entend par « déterminants de santé » les facteurs personnels, sociaux ou environnementaux qui influencent la santé de chaque individu. Il s’agit par exemple : du patrimoine génétique, de l’hygiène de vie, des relations sociales, des conditions de travail, de l’instruction, de l’accès aux services de santé, etc.

  • Document unique

    Le document unique – ou document unique d’évaluation des risques – recense les risques présents dans l’entreprise et les mesures préventives visant à les réduire ou à les supprimer. Il est établi par l’employeur et mis à jour chaque année, et à chaque modification des conditions de travail. Il est tenu à la disposition de tous les salariés et de l’Inspection du travail.
    Le document unique est obligatoire – comme le stipule le Code du Travail – dans toutes les entreprises, quels que soient leur taille et leur secteur d’activité. Il s’inscrit dans la démarche de prévention des risques professionnels (loi de 2001).

  • Équipement de protection individuelle (EPI)

    Les EPI sont des équipements destinés à protéger les travailleurs contre les risques susceptibles de menacer leur santé et leur sécurité. Par exemple : casque, lunettes de protection, gants, chaussures de sécurité, protections d’oreilles… Ils sont réglementés par la directive européenne 89/686/CEE.

  • Ergonomie

    L’ergonomie consiste à adapter des machines, des outils, des environnements de travail ou des produits à leurs utilisateurs potentiels. L’objectif : développer l’efficacité et/ou préserver la santé et la sécurité des usagers. Dans l’entreprise, l’ergonomie s’attache aussi bien aux postures qu’au matériel ou à l’organisation du travail.

  • Évaluation des besoins

    L’évaluation des besoins en entreprise consiste à identifier les attentes des salariés en matière de santé et de bien-être. Pour cela, il est possible de réaliser un audit avec des entretiens, des questionnaires administrés… Les employeurs peuvent se faire accompagner par des experts de la prévention.

  • Formation inter-entreprises

    Une formation inter-entreprises réunit des salariés de diverses entreprises dans une même action de formation. Elle a pour avantage de multiplier les partages d’expérience. Elle peut aussi permettre de tester une formation avant de l’étendre à l’ensemble des salariés.

  • Formation intra-entreprise

    Une formation intra-entreprise regroupe les salariés d’une même entreprise dans une même action de formation. Elle peut être dispensée par des personnes internes à la société ou par des intervenants extérieurs agréés.

  • Horaire décalé

    En comparaison d’une journée de travail classique (9 h-17 h), les horaires décalés sont déplacés tôt le matin (généralement, 5 h-13 h), l’après-midi (13 h-21 h) ou le soir (21 h-5 h). Les créneaux peuvent être différents selon la structure.
    Environ 20 % de la population active travaillent en horaires décalés. Dans certaines entreprises, les salariés changent même d’horaires chaque semaine : on parle alors de travail posté.

  • Horaire posté

    Le travail en horaire posté – appelé aussi travail en équipe ou travail en rotation – consiste à faire se succéder des équipes au même poste, toutes les huit heures. L’objectif : faire fonctionner les installations d’une entreprise sur une période de 16 ou 24 heures.
    Les formes les plus fréquentes de travail posté sont les 2 x 8 heures (matin, après-midi) et les 3 x 8 heures (matin, après-midi, nuit). Les équipes changent d’horaires chaque semaine.

  • Incapacité de travail

    L’incapacité de travail se caractérise par l’impossibilité momentanée du salarié à exercer son activité professionnelle du fait de son état de santé.
    On distingue différents degrés d’incapacité ouvrant droit à une indemnisation particulière, qu’il s’agisse d’une maladie professionnelle ou d’un accident du travail :
    • l’Incapacité Temporaire Totale de Travail (ITT) : l’activité professionnelle est alors totalement impossible. Le salarié est en arrêt de travail ;
    • l’Incapacité Temporaire Partielle de Travail (ITP) : le salarié ne peut effectuer, pendant une période donnée, qu’une partie seulement de l’activité antérieure ;
    • l’Incapacité Permanente Partielle de Travail (IPP) fait suite à l’ITT. Elle se traduit par une incapacité définitive (physique, psychologique, intellectuelle, sensorielle…). Elle donne lieu à une rente versée par la Sécurité sociale.

  • INRS

    L’INRS – Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles – est une association de loi 1901.
    Sa principale mission : développer et promouvoir une culture de prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.
    Il est géré par des représentants d’employeurs et des organisations syndicales des salariés.
    Il propose des outils et des services aux entreprises et aux salariés relevant du régime général de la Sécurité sociale.

  • Maladie professionnelle

    Une maladie est dite « professionnelle » :
    • si elle est la conséquence directe de l’exposition d’un travailleur à un risque physique, chimique ou biologique ;
    • si elle résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle.
    Pour être indemnisée, elle doit figurer au tableau des maladies professionnelles fixées par décret. Parmi les maladies les plus fréquentes, on retrouve les affections articulaires et vertébrales, certains cancers (amiante), les troubles liés au harcèlement moral ou encore les allergies.

  • Maladies cardio-vasculaires

    Les maladies cardio-vasculaires recouvrent l’ensemble des affections qui touchent le cœur et les vaisseaux sanguins. Certains facteurs favorisent leur apparition : tabagisme, surpoids, diabète, hypertension, hypercholestérolémie, sédentarité… L’hygiène de vie et l’alimentation jouent un rôle primordial dans leur prévention.

  • Médecin du travail

    Le médecin du travail – ou médecin de santé au travail – est un docteur en médecine, employé par l’entreprise ou par un service inter-entreprises de santé au travail. Dans un cas comme dans l’autre, il est indépendant et tenu au secret professionnel.
    Hormis les soins d’urgence, le rôle du médecin du travail est exclusivement préventif. Sa principale fonction est de veiller à la sécurité et à la santé des salariés au travail. Il procède, à cet effet, à des examens médicaux réguliers des salariés. Il participe également à :
    • la prévention des risques professionnels ;
    • la surveillance de l’hygiène en général ou dans les services de restauration ;
    • l’amélioration des conditions de vie et de travail (adaptation des postes, des rythmes de travail…) ;
    • l’éducation sanitaire des salariés, en rapport avec l’activité professionnelle.

  • Mutualité Sociale Agricole (MSA)

    La Mutualité Sociale Agricole (MSA) assure la protection sociale des professionnels du monde agricole et rural :
    • Salariés agricoles,
    • actifs non salariés (chef d’exploitation, employeur de main d’œuvre),
    • retraités,
    • et ayants droit.
    Elle couvre les risques maladie-maternité, invalidité, retraite, accident du travail-maladie professionnelle ainsi que les prestations familiales.

  • Pénibilité au travail

    On parle de pénibilité au travail lorsque l’activité professionnelle comporte, de façon isolée ou associée :
    • des contraintes physiques (manutention de charges lourdes, fortes vibrations, contraintes articulaires ou vertébrales…) ;
    • des contraintes psychiques (risque d’agression…) ;
    • des rythmes de travail exigeants (travail de nuit, posté, travail à la chaîne…) ;
    • des environnements difficiles (travail dans la chaleur ou le froid, bruit, poussière…).
    La pénibilité peut avoir des conséquences graves sur la santé. Elle peut être réduite, voire supprimée, par des actions d’information et de formation, un aménagement des postes de travail, des équipements de protection, etc.

  • Politique de prévention

    En entreprise, la politique de prévention désigne l’ensemble des moyens et des mesures prises par l’employeur en vue de limiter les risques professionnels et d’améliorer la santé des salariés. Elle comprend trois étapes :
    • l’inventaire des risques et des besoins ;
    • l’élaboration des mesures de prévention ;
    • la mise en œuvre et le suivi de ces mesures.
    L’employeur est conseillé et assisté par : l’animateur sécurité, le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), le service de santé au travail, etc.
    Il peut aussi faire appel à un Chargé de prévention extérieur.

  • Préventeur

    Le préventeur – aussi connu sous le nom d’animateur sécurité – est un spécialiste de l’analyse des risques. Il participe à la définition, à la mise en œuvre et au suivi de la politique de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail. Il est chargé, entre autres :
    • d’évaluer les risques et de formaliser le document unique ;
    • de conseiller l’employeur et le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), dont il est membre de droit, à titre consultatif ;
    • de conduire des actions de prévention, en lien avec les acteurs internes et/ou externes concernés.

  • Prévention

    La prévention correspond à l’ensemble des actions mises en place pour éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies et des accidents. Les mesures peuvent être collectives (par exemple, l’amélioration des conditions de travail) ou individuelles (en lien avec le mode de vie). La prévention des risques professionnels est une obligation légale.

  • Programme National Nutrition Santé (PNNS)

    Le PNNS est un plan de santé publique, qui vise à améliorer l’état de santé de la population en agissant sur deux de ses déterminants majeurs : l’alimentation et l’activité physique.
    Il propose des repères nutritionnels concrets, adaptés aux contraintes quotidiennes de chacun. Certaines recommandations sont bien connues, par exemple : « Manger au moins 5 fruits et légumes par jour ». Le PNNS a été mis en place en 2001, par le ministère de la Santé et développé en collaboration avec l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES).

  • Promotion de la santé

    La promotion de la santé vise à donner à chaque individu les moyens de protéger et d’améliorer sa santé. Elle développe, pour cela, des actions d’information et de sensibilisation pour permettre de faire des choix de vie sains, en toute connaissance de cause.
    Ses actions favorisent la responsabilisation individuelle. Elles prennent en compte l’ensemble des déterminants de santé : hygiène de vie, relations sociales, conditions de travail…

  • Représentant du personnel

    Les délégués ou représentants du personnel sont chargés de représenter l’ensemble des salariés auprès de l’employeur. Leur mission : s’informer, négocier et faire entendre leurs revendications individuelles et collectives. Ils sont élus ou désignés par les salariés.

    La mise en place de délégués du personnel est obligatoire dans les entreprises de plus 11 salariés. Leur nombre dépend de l’effectif de la société et est calculé conformément aux préconisations du Code du Travail. Une structure de 11 à 25 salariés doit, par exemple, avoir un délégué titulaire et un délégué suppléant ; de 750 à 999 salariés, neuf titulaires et neuf suppléants…

  • Risque professionnel

    Les risques professionnels correspondent à l’ensemble des situations de travail qui exposent la santé physique et mentale des salariés.
    Ils sont liés à la nature même d’une profession ou aux conditions de travail qu’elle impose (efforts physiques, exposition au bruit ou à des produits toxiques, etc.).
    La loi demande aux entreprises de les supprimer ou de les réduire, afin de protéger la santé et la sécurité des salariés. En pratique, les employeurs sont tenus d’évaluer ces risques, de les consigner dans le document unique et de mettre en œuvre des mesures préventives.

  • Risques psychosociaux (RPS)

    Les RPS entrent dans le cadre des risques professionnels qui mettent en jeu l’intégrité physique et la santé mentale des salariés. Il s’agit du stress chronique mais aussi du harcèlement moral ou des violences exercées par des personnes extérieures à l’entreprise.

  • Santé publique

    La santé publique vise à améliorer la santé des populations, par un ensemble coordonné de programmes et d’actions de prévention et de promotion de la santé.
    Elle s’appuie sur de nombreux acteurs : professionnels de santé, associations, entreprises, pouvoirs publics… dont les champs d’intervention sont variés :
    • lutte contre les maladies,
    • enseignement des règles d’hygiène,
    • organisation des services médicaux,
    • mise en œuvre de mesures de prévention des risques professionnels,
    • etc.

  • Sédentarité

    La sédentarité correspond à un mode de vie où le niveau d’activité physique est faible. Pour rester en bonne santé, il est recommandé de pratiquer une activité physique au moins 30 minutes par jour. Par exemple : jardiner, laver la voiture ou les vitres, passer l’aspirateur, etc.

  • Service de santé au travail

    Le service de santé au travail est constitué d’une équipe de médecins et d’infirmières, chargés de veiller à la santé et à la sécurité des salariés. Ils procèdent, à cet effet, à des examens médicaux réguliers des travailleurs. Ils participent également à la prévention des risques et à l’amélioration des conditions de vie et de travail. Le service est plus couramment appelé : « médecine du travail ». Il peut être intégré dans l’entreprise, ou inter-entreprises..

  • Stress

    Le stress correspond à une réaction naturelle de l’organisme, permettant d’agir rapidement en cas d’agression ou de pression particulière. Toute situation – familiale, professionnelle ou sociale – perçue comme « difficile » peut provoquer du stress. À court terme, il peut agir comme un moteur. Mais lorsque le stress se prolonge, il peut devenir chronique et générer certains troubles : migraines, problèmes digestifs, etc.

  • Syndrome du canal carpien

    Le syndrome du canal carpien est le trouble musculo-squelettique (TMS) le plus fréquent. Il se caractérise par des pertes de sensibilité, des douleurs, des fourmillements et des engourdissements au niveau du pouce, de l’index et du majeur. Il est provoqué par la compression d’un nerf du bras (le nerf médian) au niveau du poignet.
    Le syndrome du canal carpien peut être lié à l’activité professionnelle. Certains métiers sont plus à risque que d’autres : agriculteur, boucher, hôte de caisse, ouvrier en confection, musicien, etc.

  • Travail en 3 x 8

    Le travail en 3 x 8 consiste à faire tourner, sur un même poste, trois équipes toutes les huit heures (matin, après-midi, nuit), afin d’assurer un fonctionnement continu. Ce système est surtout utilisé dans les usines et les transports.

  • Troubles musculo-squelettiques (TMS)

    Les TMS touchent les muscles, les tendons et les nerfs, le plus souvent autour des articulations. Les affections les plus courantes sont les tendinites de l’épaule, l’épicondylite (coude), le syndrome du canal carpien (poignet) et les lombalgies (dos).
    Les TMS peuvent apparaître en cas de gestes répétitifs, d’efforts importants, de postures prolongées, de maniement de charges lourdes… Ils se manifestent généralement par des douleurs et une gêne dans les mouvements.
    Néanmoins, ils peuvent être évités et/ou soulagés en améliorant l’environnement professionnel (adaptation du poste de travail, notamment) et en adoptant des postures adaptées à son environnement de travail au quotidien.