Bien dormir pour mieux travailler

Si l’on en croît une étude* présentée dans le cadre de la 12ème journée du sommeil placée cette année sous le thème du sommeil et de la performance, se lever tôt – et donc se coucher tôt – est gage d’efficacité et de performance au travail. Mal dormir s’accompagne aussi d’effets négatifs sur la santé, comme la prise de poids, le diabète ou encore la fatigue musculaire.

Conséquences du manque de sommeil

Si l’on en croit les statistiques, 30 % des Français dorment régulièrement 5 à 6 heures par nuit, contre 7 à 8 heures attendues et 25 % présentent des troubles du sommeil. Peu d’entre eux se font traiter (16 % simplement). Un déficit de sommeil qui n’est pas sans conséquence sur la santé lorsqu’il devient chronique, avec en premier lieu :
•    une fatigue musculaire
•    une somnolence diurne
•    une prise de poids
•    un risque de diabète
•    une sensibilité accrue aux infections
•    des retentissements cardio-vasculaires importants.

Dormir insuffisamment, c’est aussi souffrir de troubles de la mémoire ou de l’attention et altérer sa prise de décisions, avec des conséquences dangereuses (accidents de la route, désinsertion professionnelle…).

Régénération de l’organisme

Rappelons que c’est pendant la nuit que le corps se régénère. Les blessures musculaires et les autres lésions liées aux sollicitations de la journée sont alors réparées. Cela est possible grâce à la sécrétion d’hormones diverses (cortisol, hormone de croissance…). Le corps se  met en « économie d’énergie » avec notamment une baisse de la fréquence respiratoire et cardiaque et de la température corporelle. En d’autres termes, le corps récupère pendant la nuit des efforts de la journée.

Siestes plus courtes

Les causes habituelles du manque de sommeil sont diverses :
•    les couchers trop tardifs
•    un environnement bruyant
•    l’abus d’excitants (thé, café, sodas…)
•    les repas trop riches le soir
font partie des causes habituelles du manque de sommeil.

Il est également lié à l’utilisation excessive des écrans d’ordinateurs qui vont s’opposer notamment à la sécrétion de la mélatonine, l’hormone du sommeil, mais aussi les siestes trop longues. Les spécialistes conseillent de ne pas dépasser 20 minutes pour une sieste, contre 57 minutes actuellement, au risque de retarder l’endormissement.

L’avantage d’être matinal

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Un dicton que semble suivre les participants à l’étude qui s’avèrent être plus performants physiquement ou efficaces intellectuellement que ceux qui sont plutôt du soir. Pour autant, 41 % se disent du soir, contre 29 % du matin.

Le sport, le meilleur des traitements

Pratiquer une activité sportive régulièrement, même de façon modérée, est le gage d’une nuit de sommeil. En effet, c’est en maintenant un éveil important dans la journée, comme avec des activités physiques par exemple, qu’on prépare sa nuit. Bien dormir se prépare donc dans la journée !

* menée sous l’égide de l’INSV et de la MGEN et pratiquée auprès de 1010 personnes âgées de 18 à 65 ans.

Pour en savoir plus :

Source :
« Le Quotidien du Médecin », n ° 9102, 21 mars 2012

Laisser un commentaire

* Champs obligatoires

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML :

 

Pour en savoir plus

Votre entreprise est-elle déjà adhérente ?

* Champs obligatoires