Un quart des actifs de la zone de l’OCDE souffriraient de troubles mentaux, tels que la dépression et l’anxiété. Un coût humain d’abord, mais aussi économique pour les États, qui représente 3 à 4 % du PIB de l’Union Européenne.
Dans un rapport intitulé « Mal être au travail, mythe et réalités sur la santé mentale et l’emploi ? » rendu public le 12 décembre 2011, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) tire la sonnette d’alarme sur l’émergence des troubles mentaux dans les entreprises européennes, comme la dépression et l’anxiété. Premiers responsables, le stress et la tension sur le lieu de travail qui ne cessent d’augmenter depuis une décennie dans les pays de la zone OCDE*. Et précarisation des emplois obligent, l’OCDE table sur une accentuation des troubles mentaux.
Dépression et anxiété
Parmi les troubles mentaux pointés par l’OCDE, la dépression et l’anxiété occupent les premières places. Plus inquiétant, la plupart des actifs en souffrance ne se font pas soigner. L’OCDE regrette également que la prise en charge médicale, lorsqu’elle existe, ne respecte pas les recommandations médicales en vigueur ou s’avère effectuée par un médecin « qui n’a pas suivi la formation nécessaire pour traiter correctement les problèmes de santé mentale ».
Impact économique
Toujours selon l’OCDE, la totalité des dépenses liées aux troubles mentaux en entreprise (absentéisme, baisse de productivité, coût de santé…) représenterait 3 à 4 % du PIB (produit intérieur brut) de l’Union Européenne. Un chiffre qui, s’il en était, suffit à démontrer l’urgence des mesures de prévention du stress en entreprise, de l’amélioration des conditions de travail et la nécessité d’une prise en charge précoce des troubles mentaux. Celle-ci devrait idéalement commencer à l’adolescence, période où la moitié des troubles apparaissent déjà. Autant de futurs adultes qui intégreront un jour le marché du travail.
- Pour en savoir plus, consultez la synthèse du rapport de l’OCDE
* L’OCDE est une organisation internationale regroupant 34 pays dans le monde entier, européens pour certains, mais aussi Canada, États-Unis, Corée, Nouvelle- Zélande, Turquie, Mexique, Australie, Israël…
la sophrologie est trés efficace pour prévenir ou réduire les conséquences du stress en entreprise…beaucoup de recherches en la matière mettent en avant la plus-valu liée à ces nouvelles prises en charge alternatives, or le champs des compétences ayant droit de citer en la matière s’organise en lobbing….la souffrance psychique sur le lieux de travail est en phase de devenir un nouveau marché porteur pour ceux qui s’accaparent cette spécialité…..est-on sûre que toutes les compétences soient sollicitées afin d’assurer la meilleure prise en charge transversale de ce problème majeur ?